jeudi 9 octobre 2014

Accompagner en coaching l’actualisation de la personne

Dans un coaching, j’accompagne bien souvent la personne dans un chemin vers une meilleure connaissance d’elle-même et de sa manière d’être en relation. Une meilleure connaissance de soi, signifie une meilleure conscience des ressources de la personne au moment où elle vient me voir et pour la situation qui va concerner le coaching, par exemple une question liée à sa vie professionnelle.

J’ai en tête le coaching de cette jeune femme qui n’avait pas conscience des qualités personnelles qu’elle déployait dans son travail. Pour elle son comportement était juste normal. Il ne la caractérisait pas spécialement. Jusqu’au jour où elle a pris conscience, qu’au contraire, sa capacité à coordonner des équipes et sa facilité de communication avec des personnes très différentes constituaient ses qualités personnelles, sa manière d’être à elle.

Elle a « actualisé » la conscience qu’elle avait d’elle-même au travail et cette actualisation lui a donné le regain de confiance nécessaire pour franchir l’objectif professionnel pour lequel elle venait me voir. En réalité, elle a même été au-delà de son objectif.

La vie passe, elle défile et souvent nous vivons avec nos habitudes. Nous sommes emporté par le flux du quotidien, dans une posture passive dans notre relation à nous-même. Nous prenons rarement le temps de nous interroger sur nous-même, sur celle ou celui que nous sommes devenu au fil des années.


Autrement dit, nous vivons bien souvent après des représentations de nous-même dépassées, qui ne disent pas vraiment qui nous sommes à l’instant « T ». Ceci a pour conséquence une moindre efficacité, une moindre mobilisation de notre énergie et de nos ressources. C’est vraiment un des buts du coaching que d’accompagner la personne dans la « mise à jour » de la conscience de soi. Plutôt que de se concentrer sur l’objectif que se fixe la personne – changer de poste, trouver un nouveau travail – il est intéressant d’aller faire ce travail d’actualisation qui aura pour conséquence d’aider la personne à mieux se connaître, à mieux contacter son désir profond, ses ressources, et donc à franchir une nouvelle étape professionnelle qui lui corresponde vraiment.

mardi 23 septembre 2014

Ma vision du coaching

Je vous accompagne dans l’atteinte de vos objectifs ou dans la résolution de vos problèmes. Ce sera l’occasion de vous connaître davantage et d’être plus conscient de votre manière d’être avec les autres, et donc de gagner en maîtrise de votre vie. Le goût des autres, le goût de soi, se développer en pratiquant l'art de la relation est ce que je propose en tant que coach.

J’ai à l’esprit la notion d’apprentissage authentique défini ainsi par le psychologie américain Carl Rogers dans son livre « le développement de la personne : « un apprentissage qui est plus que la simple accumulation de connaissances. C'est un apprentissage qui provoque un changement dans la conduite de l'individu, dans la série des actions qu'il choisit pour le futur, dans ses attitudes et dans sa personnalité, par une connaissance pénétrante ne se limitant pas à une simple accumulation de savoirs mais qui s'infiltre dans chaque part de son existence ».

Il s’agit de développer vos savoirs, savoir-faire et savoir-être en jeu dans votre objectif de coaching. Développer ces trois dimensions et les relier davantage les unes aux autres, vous rendra plus efficace dans l'atteinte de votre objectif.

Toujours en référence à Carl Rogers, dans les entretiens de coaching que nous aurons ensemble, j’adopte une posture propice au déclenchement du changement que vous souhaitez atteindre.

Je me présente à vous d'une façon authentique. J’adopte une considération positive inconditionnelle et une compréhension empathique, c’est à dire un intérêt sincère. Je vous accueille tel que vous vous présentez à moi.

Enfin je m’assure régulièrement auprès de vous, que vous percevez bien cette manière d’être que j'adopte à votre égard.









mardi 9 septembre 2014

A force de questions précises et d’exercices simples, je prends conscience de la chape que j’ai posée sur ma personnalité et la conduite de ma vie.

C'est avec l'accord d'un coaché que je partage ici son joli texte cadeau. Il est venu me trouver au printemps dernier pour changer de travail. A 36 ans, il travaille depuis 15 ans dans la même entreprise. Son entourage, sa femme, ses amis, tous le pousse à changer de travail. Il y a eu bien un bilan de compétence, des cv envoyés, mais rien n'y fait. 

De séance en séance, l'objectif qu'il souhaite atteindre en coaching évolue. De trouver un travail à s'affirmer davantage, puis à prendre compte ses désirs et enfin, à la quatrième séance, celle d'avant les vacances d'été: devenir l'entrepreneur de ma vie. J'avais remarqué que ce mot « entrepreneur » revenait souvent dans sa bouche. 

Nous nous retrouvons début septembre pour la cinquième séance, j'étais curieux de connaître à quoi avaient ressemblé les vacances de celui qui décide de devenir l'entrepreneur de sa vie. De fait, les relations changent dans sa famille, la rentrée se passe mieux avec ses enfants, il est plus aux commandes. Il organise pour ses amis des entrainements d'hiver en voile, cela lui tient à cœur. 

Et puis il y a l'écriture. Il m'avait parlé au tout début du coaching de cette envie forte chez lui d'écrire, une envie en friche. Il m'avait trouvé sur LinkedIn et choisi parmi d'autres coachs pour ma double casquette d'écrivain ancien banquier, un contraste qui lui faisait envie ! 

Alors au milieu de cette séance de rentrée, je lui propose d'écrire ce qui lui passe par la tête, peut-être à partir de ce que nous venons d'échanger. Pas de consigne précieuse, la seule : Je lui donne dix minutes...Au bout de vingt minutes voici le texte qui est venu d'un trait, qui a coulé naturellement. Celui que je vous partage ici, avec vous...le changement pour lui, c'est maintenant ! J'ai déjà trop parlé, écoutons le...


« ...Changer de travail ! Quoi de plus simple à mettre en œuvre. Mais le manque de temps et de constance me convainquent de m’orienter vers un coach qui saura très certainement m’aider à formaliser mon projet et me transmettre quelques astuces tirées de son expérience pour que je puisse dégoter le poste tant espéré.
Rendez-vous est pris, c’est parti, on est sur des rails. Jusqu’à ce que je le rencontre et qu’il ne commence non pas par étudier mon CV, mais par vouloir me connaître. Je lui peints donc un tableau superficiel et satisfaisant, mais ce n’est pas ce qu’il veut. Il veut me connaître, il veut que je me connaisse.
A force de questions précises et d’exercices simples, je prends conscience de la chape que j’ai posée sur ma personnalité et la conduite de ma vie.
Identifier mes envies réelles; trouver dans mon quotidien les exemples concrets de renoncements qui me conduisent à trouver mon comportement naturel et propre à ma personnalité alors qu’ils ne traduisent le plus souvent que la soumission à des contraintes extérieures.
Changer de travail, oui. Mais surtout changer de comportement. Prendre le contrôle de ma vie ; entre deux options qui ne me conviennent pas, en choisir une troisième. Entre deux options qui me conviennent, ne pas choisir, ou plutôt choisir les deux !
Je ne commence à prendre conscience de ma responsabilité propre que maintenant mais les effets sur ma vie sont déjà manifestes.
Ce n’est plus un travail que je cherche, mais une occupation professionnelle qui me permette de vivre ma vie telle que je la veux. »


mardi 22 avril 2014

Des modes de relation différents au cours d'une même séance de coaching

L'entretien de coaching, qui matérialise la séance, ancre la démarche dans sa dimension relationnelle. L'atteinte du changement demandé par le coaché repose en parti sur la relation coach / coaché. Il est donc légitime d'évoquer une "co-construction" d'une partie de la réalité du coaché – un projet professionnel, une manière d'être - à travers la relation de coaching.

Cependant, il s'agit d'accompagner le libre déploiement d'une personne dans sa vérité. A la fois, il en irait autrement pour le coaché s'il n'y avait pas ces séances, et donc cette relation, et à la fois, il s'agit d'accompagner le développement de la personne dans ce qu'elle a d'unique et de fondamentalement différent du coach. C'est pourquoi, au fil de ma pratique, j'apprends et suis vigilant face aux "oui" enthousiaste donné en séance par le coaché.

Je m'explique : Au cours d'une séance, il peut m'arriver de suggérer au coaché telle ou telle action qu'il pourrait mettre en œuvre d'ici la prochaine rencontre. Très souvent, cette nouvelle façon de faire émerge d'ailleurs du dialogue, de sorte que c'est plutôt la relation coach-coaché qui porte la « paternité » de cette nouveauté plutôt que moi seul, en tant que coach. 

Dans notre métier, cela s'appelle une "prescription de tâche". Elle a souvent pour but d'amener le coaché à expérimenter, à tester, une nouvelle façon de faire élaborée lors de la séance. Mais cette nouvelle façon de faire et ce oui du coaché pour tenter de la mettre en œuvre, font-ils écho à sa personne profonde ?

Puisqu'il s'agit pour la personne accompagnée de s'inventer, de se vivre différemment dans une situation précise, les tâtonnements, les tentatives répétées ne sont pas à exclure. Ce tentatives sont même à encourager. Si le coaché trouvait de suite la bonne nouvelle façon de faire, le coaching s’arrêterait bien vite...Et d'ailleurs c'est ce qui se produit parfois !

Donc si l'expérimentation répétée est de mise, encore faut-il qu'elle ait lieu. Or, il arrive que le coaché pris dans la dynamique de la séance fasse part de son envie d'essayer cette nouvelle façon de faire et se présente à la séance suivante sans que rien ne soit arrivé. Il est certain que cette non action peut nourrir utilement la séance et amener le coaché à prendre conscience de quelque chose dans son processus de décision et dans sa manière d'être en relation. Et moi à m'interroger sur ma pratique...puisque le faire ou le non faire du coaché est partiellement conditionné par le coach....Mais j'estime que c'est aussi à moi, en tant que coach, d'être vigilant.

Paradoxalement, je suis vigilant face au bon climat de la séance, de la relation. Souvent la séance est « chaleureuse », il y a des rires, une bonne entente, une confiance réciproque. Parfois la personne accompagnée arrive dans un état de fatigue, avec une légère déprime, adopte un ton plaintif. Et puis au bout de quelques minutes d'échange, elle retrouve petit à petit le sourire, l'envie d'avancer. Elle se reconnecte à la raison pour laquelle elle vient me voir. Elle se recontacte avec son objectif de changement. C'est d'ailleurs pour contribuer à la ramener dans le cadre de ce pourquoi nous nous retrouvons face à face, que je demande le paiement de la séance au début et non à la fin.

Je suis donc vigilant au bon climat de la séance. Cette qualité de climat relationnel, qui passe par le rire, l'étonnement, des propos parfois décalés, la surprise, constitue pour moi une stratégie propice à créer du nouveau pour le coaché, un nouveau l'aidant à aller vers son objectif de changement. Mais une fois que le nouveau est apparu je change d'attitude. J'adopte une posture de retrait. Je laisse le plus de place possible au dialogue intérieur du coaché par une alternance de longs silences et de questions. Mon objectif est d'amener la personne accompagnée à faire sienne le plus possible cette nouveauté, à la ruminer, à la questionner, à l'ajuster, à la travailler en séance. Il s'agit de l'aider à envisager les bénéfices et les inconvénients de cette nouvelle façon d'être qui se matérialise par un « faire », de l'aider à mesurer l'intérêt qu'elle a ou non, à l'expérimenter, de l'accompagner dans l'ajustement du contenu qu'elle pourra prendre par rapport à la première idée qui a surgit de notre échange.


En résumé, et c'est une façon de caractériser ce qui se joue en coaching, si le nouveau surgit d'une certaine façon d'être en relation, cette façon d'être en relation change dès lors que ce surgissement a eu lieu !

vendredi 11 avril 2014

Lettre aux coachés : Arriver ensemble à la 100ème séance de coaching !

Bonjour à tous,

Ce message pour partager avec vous le plaisir d'avoir donné hier ma 100ème séance de coaching !

Mais je n'y suis pas arrivé seul. Si je vous ai accompagné – et vous accompagne encore pour certains - pour atteindre votre objectif, vous m'avez accompagné dans la mise en place de ma pratique.

Si on peut parler de la relation de coaching comme d'un processus de co-construction, le coaché et le coach co-construisent une nouvelle réalité que souhaite vivre le coaché, la relation contribue également à développer autant le coaché que le coach. Et avant même de parler de co-développement, chaque séance de coaching est un moment riche d'humanité, avec son lot d'incertitudes, de rires et parfois de larmes, de belles prises de conscience surtout ! De prises de conscience qui surviennent souvent de façon inattendue, parfois au milieu de la séance, parfois juste avant la fin. Et c'est toute la richesse de cette expérience exploratoire, nous explorons ensemble sans avoir la certitude d'aboutir. Et c'est en acceptant l'incertitude que le nouveau arrive ! Et de tout cela, je vous remercie.

100 séances données depuis le mois de janvier 2013, cela veut dire quatre à cinq accompagnements menés de front. Vous pourriez vous remercier mutuellement car non seulement il y a co-construction dans la relation coaché – coach, mais également entre les coachés. Ce qui survient au cours d'une séance est une expérience potentiellement riche pour nourrir les autres.

Je vous remercie de votre confiance et vous souhaite bonne route !

Bien cordialement,

Christophe Marmorat, le 11 avril 2014





samedi 22 mars 2014

Le coaching de transition professionnelle : allons ensemble vers votre nouveau métier !

Nous vivons une époque de changement et d'instabilité. Qui parmi nous, au bout du parcours de vie, pourra dire qu'il a exercé un seul métier, dans une seule entreprise, en habitant une même ville, entouré d'une même famille ? Et si nous ne décidons pas de changer, la vie s'en charge. Pour s'en tenir au registre de la vie professionnelle, une entreprise change de nom, d'actionnaires, fusionne avec une autre, nous voici avec de nouveaux collègues, dans de nouveaux locaux, parfois avec un nouveau « périmètre d'activité », sans compter les nouvelles technologies qui changent en profondeur notre manière de travailler.

De fait, nous avons aujourd'hui plusieurs vies professionnelles. Rares sont les parcours fait d'un seul métier. Il est fréquent de reprendre des études par exemple en période de chômage ou en parallèle de l'activité professionnelle. Soit pour se perfectionner, soit pour actualiser ou compléter des compétences mais aussi, et de plus en plus, pour changer d'orientation. Certains se tournent, à un moment de leur parcours professionnel, vers des métiers du bien-être. Ce peut être aussi un changement radical en laissant une activité de "bureau" pour un métier manuel. J'ai en tête ce scénariste et ce banquier -  au tournant de la quarantaine - devenus restaurateurs. Pour ma part, je suis passé – au cap de la trentaine - d'expert juriste à consultant en accompagnement du changement avant de devenir - au cap de la quarantaine - coach en développant personnel et professionnel.

Ces changements de métier nécessitent l'acquisition ou le "recyclage" de savoirs, de savoir-faire, de savoir-être. Cette transition s'opère classiquement à travers une formation et/ou un stage. Mais ce changement "professionnel" repose sur un défi "personnel". Il ne suffit pas de suivre une formation pour garantir la réussite du projet. En effet, si la formation apporte les savoirs et les « compétences techniques » nécessaires à l'exercice de votre nouvelle activité, elle ne concerne pas votre personne intime, celle que vous déployez tous les jours au travail. Cette personne intime siège de vos émotions, de vos envies et de votre confiance, qui doit se sentir suffisamment bien pour pouvoir déployer correctement les connaissances et les techniques liés à un métier. Autrement dit, ce n'est pas parce que votre cerveau est prêt pour un nouveau métier que vous l'êtes également !

De fait, vous pouvez avoir envie de faire un nouveau métier, vous y êtes formé et puis renoncer au bout du parcours. Renoncer parce que c'est trop compliqué de se lancer d'un point de vue administratif et juridique, qu'il faut trouver des clients, que vous ne vous sentez pas prêts à y aller.

C'est dans cette phase de transition – où vous connaissez des phases d'excitation, de joie et des moments de doutes, d'inquiétudes voire de découragements - que l'accompagnement en coaching trouve sa place.

Il s'agit en premier lieu de vous offrir un temps régulier avec vous-même pour vous poser et faire le point. Vous vous trouvez face au coach qui accueille avec bienveillance et neutralité vos doutes, vos interrogations, et partage aussi votre joie, votre envie. Vous allez créer un tandem gagnant pour vous donner plus de chance de réussir votre transition professionnelle. Etre plus fort « ensemble » est une des belles expériences et leçons à vivre d'un coaching.

Les techniques déployées en coaching, les questions que vous poseront le coach vous aideront aussi à renforcer votre motivation. Oui vous avez « envie » d'aller vers ce nouveau métier, vous êtes enthousiaste, mais savez-vous mettre des mots «intimes » sur cette envie ? Il y a le risque d'être porté par un sentiment, certes sincère, mais qui ne vous sera pas d'un grand secours dans les moments de tempête ! Mettre des mots intimes, faire venir à votre conscience ce qui vous motive en profondeur, vous armera davantage pour affronter les difficultés qui se présenteront lors de cette phase délicate de passage.

Pour avoir déjà vécu plusieurs fois ces phases de transition, et du fait de mes expériences en matière juridique et financière, en gestion de projet et en accompagnement du changement, je vous aiderai – par mes questions - à vous assurer que vous avez en tête les différents sujets à traiter. Et nous verrons ensemble le chemin pour avancer sur ces points.

Je vous aiderai à mettre en évidence les ressources sur lesquelles vous vous appuierez pour réussir. Aussi bien celles qui sont en vous, vos qualités personnelles et techniques, que les « personnes  ressources » présentes dans votre entourage et auxquelles vous ne pensez pas forcement. Nous verrons aussi les actions à mettre en œuvre pour déployer, et si nécessaire, compléter, ces ressources en vous et autour de vous.

Mais le coaching sera aussi l'occasion de vous confronter plus sereinement – et pas seul – à vos freins. Par confronter plus sereinement, je veux dire « mieux faire avec » pour que ces défauts n'entravent pas trop la réussite de votre projet.

Le coaching n'est ni une thérapie ni une formation technique. Mon rôle en tant que coach est de vous aider à établir et renforcer le lien entre votre personnalité profonde, vos compétences techniques et votre motivation. Plus vous serez «rassemblé », cohérent et en pleine conscience de celui que vous êtes et allez devenir dans ce nouveau métier et plus vous serez en mesure de réaliser votre mue professionnelle ! 

Alors si vous souhaitez que je vous accompagne ou si vous voulez en savoir davantage sur ce coaching de transition professionnelle n'hésitez pas à me contacter, je vous rencontrerai avec plaisir.  

mardi 6 août 2013

C'est la rentrée ! Je vous accompagne pour franchir un cap dans votre vie professionnelle ou personnelle !


L'été est une période propice au bilan et à la venue d'envies nouvelles : Allez-vous profiter de la rentrée pour démarrer une nouvelle activité sportive ou artistique, pour vous offrir un coaching ? Un coaching oui mais pour quoi faire ? Parce que c'est à la mode ? Et pourquoi cette mode ?

Le 21ème siècle laisse l'individu face à lui-même : c'est à la fois une grande chance et une source certaine de stress.

Toutes les structures qui accompagnent notre vie se sont beaucoup fragilisées à l'entrée du siècle nouveau : L'Etat perd de sa puissance face à l'économie mondialisée, les politiques perdent de leur crédibilité, les idéologies et leur prête-à-penser, prêt-à-s'engager, ne se sont pas remises des ravages qu'elles ont causés au 20ème siècle. 

Aujourd'hui une personne traverse la vie au sein d'une famille à géométrie variable - fini le mariage à vie - et au sein d'une même entreprise - fini la carrière dans une seule et même entreprise. Et quand une personne ne choisit pas de changer de famille ou d'entreprise, c'est la famille ou l'entreprise qui bougent d'elles-même à coup de séparation, de divorce, de fusion, de rachat ou de dépôt de bilan. Parfois tout bouge en même temps.

Tandis que les structures censées nous guider s'affaiblissent, les capacités de communiquer entre les personnes n'ont jamais été aussi grandes, non seulement à travers le développement des réseaux de communication de l'information, mais aussi à travers les moyens de transport physique. 

L'individu se trouve au coeur de ce mouvement en ciseau. Il devient l'unité première avant la famille, avant l'Etat, avant toute structure. Paradoxalement il n'a jamais été aussi libre, mais ce potentiel de liberté peut être pour lui une source d'angoisse. On peut s'en réjouir mais on peut aussi le dire de cette façon : il est livré à lui-même. 

Or être livré à soi-même amène des sentiments variés et contradictoires qui dépendent
beaucoup de la connaissance de soi-même : Ai-je une bonne connaissance, conscience de qui je suis, de mes qualités, de mes défauts, de mes modes de fonctionnements; et de la façon dont je pilote ma vie : quelles sont mes croyances et mes valeurs, quels sont mes repères, quels rapports j'entretiens avec elles et eux ? 

Le coaching est un moyen, parmi d'autres, de vous permettre de profiter à plein de ce potentiel de liberté présent dans notre monde contemporain. Il constitue un outil assez puissant pour vous apporter une meilleure conscience et connaissance de vous même. 

Le coaching diffère d'une thérapie : Il n'a pas vocation à vous soigner d'un mal-être psychologique profond et il ne s'inscrit pas dans la longue durée. Le coach vous accompagne dans votre présent, dans votre "ici et maintenant". Il va cheminer avec vous pendant quelques mois, autour d'une situation que vous choisissez : vie privée, vie professionnelle. De séance en séance, par le questionnement du coach, qui joue le rôle d'un miroir "prise de conscience", vous allez mieux vous comprendre au travers de ce que vous vivez. Qu'il s'agisse de vous accompagner vers un nouveau travail, dans la prise de nouvelle fonction, pour faire un point sur votre vie professionnelle, sur l'équilibre vie privée/vie professionnelle, l'objectif est qu'au bout du chemin vous ayez une vie qui vous ressemble davantage, d'augmenter votre sentiment de bien être, votre confiance en vous parce que vous aurez le sentiment de mieux maîtriser votre vie et de mieux "vous" maîtriser.

Un dernier point, fondamental, le coaching ne regarde pas que du côté où cela va mal ou moins bien. Il n'a pas pour vocation unique de vous aider à corriger des défauts ou un sentiment de mal être. Le coaching vous accompagne dans votre globalité, dans votre personne prise dans son ensemble. Il vise donc autant à vous aider à mieux vivre certains de vos défauts, à les corriger qu'à renforcer vos qualités, à renforcer la conscience et la connaissance que vous avez d'eux pour être davantage libre de les déployer au meilleur moment pour vous.

Alors pourquoi ne pas essayer un coaching à la rentrée ?!!!